Celle qui accouchait – Partie 1

Après chaque grossesse, je profite du temps pour écrire davantage. J’avais envie de revenir sur un sujet dont on parle peu, très personnel, mais qui touche plus de maman qu’on ne le croit. Je veux parler de la luxation du coccyx pendant l’accouchement.

C’est étonnant d’écrire sur ce sujet mais ce petit os situé m’a donné pas mal de fil à retordre. Non pas pour un accouchement, mais pour deux ! Alors pour ce troisième évènement, j’ai bossé le sujet. L’idée c’est de vous dire comment s’en remettre le plus rapidement possible et comment l’éviter. Car c’est possible ! Etant donné que l’article est un peu long je posterai deux articles.

Je vous raconte.

Tout a commencé aux cours de préparation à l’accouchement de ma première grossesse. Une sage-femme nous explique qu’au moment de pousser il est possible d’entendre un « CRAC » mais qu’il ne faut pas s’inquiéter, c’est le coccyx qui a bougé.

Sur le coup, on prend l’info et on passe à autre chose. Surtout que j’avais envie d’accoucher sans péri. Mon attention était portée ailleurs 😅

Le jour de l’accouchement, la péri en place et vient le moment de pousser. Au bout de la seconde poussée environ, j’entends le fameux « CRAC ».

Sur le coup, on s’en cogne, ce qui compte c’est de sortir ce bébé. On est en plein d’dans, ça fait des heures et des heures qu’on attend. Et puis, faut rappeler que je suis sous péri donc je ne sens pas la douleur.

Et puis vient le retour en chambre. C’est comme si un poids-lourd venait de me rouler dessus, je suis toute cassée. C’est principalement lié à l’accouchement mais étrangement je ne peux plus m’assoir sur mes fesses. La douleur se réveille davantage que la journée passe.

Ce soir-là, Mini Louloutte est dans mes bras car je m’apprête à lui donner le sein. Vient alors une douleur si intense… Je suis sur le bord du lit, instinctivement je serre Louloutte contre moi pour ne pas la lâcher.

Je viens de sentir mon coccyx frétiller.

3-4 mois après, une fois la douleur moins vive, j’ai décidé d’aller voir une ostéo sage-femme. C’est une sage-femme de la maternité qui m’a donné son nom. Apparemment elle a des mains de fées.

D’ailleurs, on ne dirait pas comme cela mais cumuler ces deux pratiques a toute son importance. Ce sont les seul(e)s à pouvoir remettre le coccyx en interne. You know what I mean … ?  Avec son doigt ils vont replacer le coccyx. Alors que les osteo ne peuvent intervenir que par voies externes, parfois cela ne suffit pas.

Quand je rencontre Carole, je suis épuisée par tout ça. Je me suis presque habituée à vivre comme cela. Même la rééducation du périnée est compliquée car les muscles qui entourent le coccyx sont à vifs. Il est impossible de faire de l’électro-stimulation (même des années après ce n’est pas possible – il sera toujours plus fragile). Tout prend du temps et y out tourne autour de mes fesses et j’en ai marre.

Elle a su me redonner le sourire en replaçant mon coccyx qui s’était complètement baladé sur le côté. Une séance aura suffi. Je marchais enfin correctement, je suis plus légère. M’assoir sur mes deux fesses était certes fragile mais enfin possible. C’est long et douloureux alors évitons d’y passer plus de 6 mois.

Et voila pour la rencontre avec mon coccyx. La suite avec mon deuxième accouchement et comment je suis passée au travers pour le troisième !

Je paris qu’en relisant cet article dans quelques années, je serai gênée d’avoir posté ça.

Mooline.

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